Laurence Sendrowicz quitte la France après son bac, elle reste treize ans en Israël où elle devient comédienne, puis commence à écrire pour le théâtre. De retour en France, elle devient traductrice de théâtre et de littérature hébraïque contemporaine tout en poursuivant, en parallèle, son travail d’écriture dramatique.
Elle a traduit plus d’une trentaine de romans de littérature israélienne contemporaine, ceux, entre autres, de Batya Gour, Yoram Kaniuk, Alona Kimhi, Dror Mishani et Zeruya Shalev, dont Mari et Femme (prix Amphi 2003) et Ce qui reste de nos vies (prix Femina Etranger 2014). En 2012, elle obtient le Grand prix de traduction de la SGDL.
Soutenue par la Maison Antoien-Vitez, elle initie avec Jacqueline Carnaud le projet de traduction du théâtre de Hanokh Levin en français dont elle a traduit, depuis 1991, une trentaine de pièces (dont cinq en collaboration avec J. Carnaud), publiées aux éditions Théâtrales.
En 2005, elle met en scène au théâtre de la Tempête Que d’Espoir!, un spectacle de cabaret qu’elle a adapté à partir de textes courts et de chansons de Hanokh Levin.
En 2008, elle obtient le soutien de la fondation Beaumarchais-SACD pour l’écriture des Cerises au kirsch, itinéraire d’un enfant sans ombre, qu’elle interprète seule en scène en 2011, spectacle créé au théâtre de la Vieille Grille puis en tournée.
En 2014, elle remonte sur les planches et crée Faute d’Impression, une histoire de traductrice…, un texte soutenu par le CNL, qu’elle a écrit et interprète seule en scène à la Manufacture des Abbesses.