Joan Naviyuk Kane est Inupiaq. Sa famille vient de King Island (Ugiuvak) et de Mary’s Igloo en Alaska. En 2018 elle obtient la bourse Guggenheim pour la poésie et en 2019/2020 une bourse à l’institut Radcliffe des hautes études d’Harvard.

Elle a publié un recueil d’essais et des recueils de poésie dont The Cormorant Hunter’s Wife 2009, Hyperboreal (Pitt Poetry Series, 2013), The  traits (Center for the Study of Place, 2015), Milk Black Carbon (Pitt Poetry Series, 2017), Sublingual (Finishing Line Press, 2018), and Another Bright Departure (CutBank, 2019). Hyperboréal est sa première traduction en français.

Elle s’intéresse au rôle du texte et du récit dont l’urgence et la vitalité est amenée dans le présent et le futur par les écrivains autochtones contemporains. La recherche, l’écriture ainsi que la réécriture de nouveaux poèmes et proses. En projet, l’exploration difficile du poème qui lui permet de contraindre le mode de la confession par l’expérimentation sur la forme, l’influence et la traduction. Elle travaille aussi sur un volume de non fiction et de pièces hybrides ainsi que sur un ouvrage autobiographique en prose conçu comme un voyage d’une autochtone, artiste et mère.

De nombreux prix lui ont été attribués dont le prix littéraire Whiting, le prix Donald Hall en poésie, le prix du livre américain, le prix littéraire d’Alaska et le prix de la vision créative de la fondation des artistes américains. Elle a aussi obtenu des bourses et résidences à la fondation Rasmuson, à la fondation pour les arts et les cultures autochtones, la fondation Aninstancia ainsi que d’autres fondations. Elle est finaliste du prix littéraire PEN USA, du prix Ruth Lilly de la Poetry Foundation et du prix Dorset.Actuellement, elle élève seule ses fils à Cambridge (Connecticut) et enseigne la création littéraire et la poésie à l’institut des arts indiens à Santa Fe, au Nouveau Mexique, États Unis.


  • Hyperboréal – Joan Naviyuk Kane (traduction par Lambert Savigneux)