Jean Portante est né en 1950 à Differdange (Luxembourg), de parents italiens. Il vit à Paris. Son oeuvre, riche de plus de cinquante livres – poésie, romans, essais, pièces de théâtre – est largement traduite.
En France, il est membre de l’Académie Mallarmé. Au Luxembourg, de l’Institut grand-ducal. En 2003, il a reçu le Prix Montalte de la Société des gens de lettres pour son livre L’étrange langue, ainsi que, pour ce même livre, le Prix Mallarmé. Dix ans plus tôt, son roman Mrs Haroy ou la mémoire de la baleine lui avait valu, au Luxembourg, le Prix Servais du meilleur livre de l’année. Prix qui lui a été attribué une deuxième fois, en 2016, pour son roman L’architecture des temps instables. En 2011, il a été couronné du Prix national au Luxembourg, pour l’ensemble de son oeuvre. Bien d’autres prix littéraires lui ont été attribués, et parmi eux le Prix Alain Bosquet pour sa traduction de L’amant mondial de Juan Gelman ; le Prix international de la Francophonie Benjamin Fondane ou, en 2022, le Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal.
Ses livres sont publiés essentiellement au Luxembourg et en France, chez PHI, au Castor Astral et (pour l’oeuvre complète) à La Rumeur libre, mais également en Belgique, en Suisse, au Québec ainsi que, en traduction, dans une bonne vingtaine d’autres pays.
À partir de 2018 il écrit ses livres en deux langues, français et italien.
Depuis plus de trente ans, il exerce une activité de traducteur littéraire. Il a publié une quarantaine de livres de traduction. Il a traduit – de l’allemand, de l’anglais, de l’espagnol et de l’italien – des grandes figures de la poésie contemporaine, tels Juan Gelman, Gonzalo Rojas, Jerome Rothenberg, Edoardo Sanguineti, Valerio Magrelli, Luis Garcia Montero, Durs Grünbein et bien d’autres.
- Le pain n’est pas encore pétri – Jean Portante