Boursière du gouvernement japonais, Béatrice Albertat arrive en 1974 à Hiroshima.

Elle est la première étudiante française, avec quelques rares autres étudiants occidentaux, à être accueillie à l’Université de Hiroshima. Elle  y restera six mois avant de continuer ses études de littérature classique sino-japonaise à l’université de Tokyo.

L’expérience de son cheminement dans une ville marquée à jamais du sceau de ce que l’Histoire porte de pire, a laissé en elle une marque profonde. La catastrophe humaine et écologique qui a suivi le tsunami du 11 mars 2011 a ravivé cette mémoire que le poème sait dire, en résonance avec le présent.